Les XVIIIe et XIXe siècles
Au siècle des Lumières, alors que la France, l'Angleterre, l'Autriche et la Prusse dominent l'Europe dans les domaines politique et économique, l'Italie perd de son influence artistique. Certes, les étrangers continuent d'y venir, mais plus pour étudier les vestiges de l'Antiquité que pour s'informer des réalisations de leurs contemporains italiens.
C'est dans la région du Piémont que l'architecture italienne du XVIIIe s. est le plus inventive. Filippo Juvarra, qui œuvre pour la maison de Savoie, à Turin, conçoit de remarquables églises et palais. Répondant aux commandes des monarchies espagnole et portugaise, cet architecte apportera le style baroque du Piémont à Madrid et à Lisbonne.
Pendant la phase finale de son déclin socio–économique, Venise connaît encore une ère de splendeur culturelle, mais qui ne surpassera pas celle du XVIe s. La peinture vénitienne garde une audience internationale. Giambattista Tiepolo, le dernier des grands décorateurs vénitiens, peint aussi bien à Würzburg et à Madrid que dans la cité des Doges. Ses fresques, remarquables par l'aisance de la technique et la brillante utilisation de la lumière et de la couleur, marquent la fin de la grande peinture murale. Canaletto et Francesco Guardi s'illustrent avec leurs vedute, ou scènes vénitiennes, que les riches voyageurs acquièrent comme souvenirs.
Le baroque tardif et le rococo sont en vogue pendant la première moitié du siècle. Mais, à partir de 1750, l'intérêt suscité par les fouilles des ruines de Pompei et d'Herculanum provoque une passion nouvelle de l'Europe pour l'Antiquité, ce qui se traduit par la naissance du style néoclassique. Mais, paradoxalement, l'Italie est relativement peu touchée par ce « nouveau » style artistique, à travers lequel s'exprimeront quelques sculpteurs, tel Antonio Canova. En dehors des macchiaioli, un groupe de peintres florentins qui produit des paysages toscans ou des scènes de genre, l'art italien n'aura plus qu'une importance secondaire jusqu'à la fin du XIXe s., où l'on voit naître de nouvelles écoles. La peinture symboliste de Giovanni Segantini se rattache à la décoration extravagante du stile Liberty (Art nouveau). Sous l'influence de Rodin, Medardo Rosso sculpte des cires impressionnistes.
C'est dans la région du Piémont que l'architecture italienne du XVIIIe s. est le plus inventive. Filippo Juvarra, qui œuvre pour la maison de Savoie, à Turin, conçoit de remarquables églises et palais. Répondant aux commandes des monarchies espagnole et portugaise, cet architecte apportera le style baroque du Piémont à Madrid et à Lisbonne.
Pendant la phase finale de son déclin socio–économique, Venise connaît encore une ère de splendeur culturelle, mais qui ne surpassera pas celle du XVIe s. La peinture vénitienne garde une audience internationale. Giambattista Tiepolo, le dernier des grands décorateurs vénitiens, peint aussi bien à Würzburg et à Madrid que dans la cité des Doges. Ses fresques, remarquables par l'aisance de la technique et la brillante utilisation de la lumière et de la couleur, marquent la fin de la grande peinture murale. Canaletto et Francesco Guardi s'illustrent avec leurs vedute, ou scènes vénitiennes, que les riches voyageurs acquièrent comme souvenirs.
Le baroque tardif et le rococo sont en vogue pendant la première moitié du siècle. Mais, à partir de 1750, l'intérêt suscité par les fouilles des ruines de Pompei et d'Herculanum provoque une passion nouvelle de l'Europe pour l'Antiquité, ce qui se traduit par la naissance du style néoclassique. Mais, paradoxalement, l'Italie est relativement peu touchée par ce « nouveau » style artistique, à travers lequel s'exprimeront quelques sculpteurs, tel Antonio Canova. En dehors des macchiaioli, un groupe de peintres florentins qui produit des paysages toscans ou des scènes de genre, l'art italien n'aura plus qu'une importance secondaire jusqu'à la fin du XIXe s., où l'on voit naître de nouvelles écoles. La peinture symboliste de Giovanni Segantini se rattache à la décoration extravagante du stile Liberty (Art nouveau). Sous l'influence de Rodin, Medardo Rosso sculpte des cires impressionnistes.