La Renaissance
Du XIVe au XVIIIe siècle, c'est la Renaissance en Italie avec des artistes tels que Michel-Ange ou Raphaël, et des scientifiques comme Galilée (les illuminatus) qui font littéralement « renaître » l'art et la science, d'abord dans la péninsule puis dans l'Europe tout entière. À l'époque de Léonard de Vinci, l'Italie reste très morcelée sur le plan politique. Elle est constituée d'une mosaïque de principautés (duchés, cités-États, …). Les princes italiens organisent chacun leur propre cour et se livrent souvent à des guerres sanglantes avec de multiples interventions extérieures, notamment de la France et de l'Espagne (guerres d'Italie). Les guerres incessantes du XVIe siècle dues aux ingérences des grands états européens ainsi que la montée en puissance de l'Autriche et des principautés allemandes expliquent en partie le déclin des principautés italiennes du XVIIe s au XIXe siècle.
Les campagnes napoléoniennes ont pour conséquence de bouleverser l'ordre établi. Le souhait d'unifier la péninsule s'appuie alors sur le Risorgimento, aboutissant à la proclamation du Royaume d'Italie, à partir du royaume de Sardaigne, sous l'impulsion du roi Victor-Emmanuel II de Savoie, complétée en 1870 par l'annexion de Rome qui devient la capitale du royaume unifié.
Après les campagnes napoléoniennes, des poussées nationalistes appuyées par la Maison de Savoie, qui voient là une occasion d'agrandir le Royaume de Sardaigne, conduisent à trois guerres d’indépendance contre l'Empire Austro-Hongrois, la seconde se faisant avec l'appui extérieur de la France. Les grands protagonistes du Risorgimento sont Victor-Emmanuel II de Savoie, Giuseppe Garibaldi, Giuseppe Mazzini et Camillo Benso, comte de Cavour.
Suite à la seconde guerre d'indépendance, qui, avec l'expédition des Mille au sud et la descente subséquente des Piémontais du nord, réussit à unifier, sous la bannière des états de Savoie, une grande partie de la péninsule (à l'exclusion de Rome et de Venise) et à provoquer la proclamation du royaume d'Italie en 1861, ayant comme capitale Turin, puis Florence à partir de 1865.
En 1866, Venise est annexée au royaume d'Italie, suivie par Rome, en 1870. Ceci provoque le début d'une fracture entre l'État italien et l'Église qui durera jusqu'aux Accords du Latran, en 1929. La forme de gouvernement proclamée est celle d'une monarchie constitutionnelle, avec un parlement élu au suffrage restreint. Rome devient officiellement capitale de l'Italie en 1870.
En même temps, dans le Nord de la péninsule, se développe une puissante industrialisation liée aux capitaux d'une agriculture modernisée dans la plaine du Pô, les ressources hydroélectriques des Alpes et la délocalisations des industries du sud notamment textile vers le nord . Cette industrialisation se concentre essentiellement sur le « Triangle d'Or », Turin, Milan et Gênes. Le Sud reste dominé par la production agricole mais aussi par des structures agraires quasi féodales : c'est le système des latifundia, grandes exploitations aux propriétaires absentéistes et routiniers, aux ouvriers agricoles sous-payés et des microfundia, minuscules propriétés destinées principalement à l'auto-consommation. Cette situation économique conduit au développement du , mouvement insurrectionnel politique et social de l'Italie méridionale, violemment réprimé et donnera naissance au début de l'immigration méridionale.
Les campagnes napoléoniennes ont pour conséquence de bouleverser l'ordre établi. Le souhait d'unifier la péninsule s'appuie alors sur le Risorgimento, aboutissant à la proclamation du Royaume d'Italie, à partir du royaume de Sardaigne, sous l'impulsion du roi Victor-Emmanuel II de Savoie, complétée en 1870 par l'annexion de Rome qui devient la capitale du royaume unifié.
Après les campagnes napoléoniennes, des poussées nationalistes appuyées par la Maison de Savoie, qui voient là une occasion d'agrandir le Royaume de Sardaigne, conduisent à trois guerres d’indépendance contre l'Empire Austro-Hongrois, la seconde se faisant avec l'appui extérieur de la France. Les grands protagonistes du Risorgimento sont Victor-Emmanuel II de Savoie, Giuseppe Garibaldi, Giuseppe Mazzini et Camillo Benso, comte de Cavour.
Suite à la seconde guerre d'indépendance, qui, avec l'expédition des Mille au sud et la descente subséquente des Piémontais du nord, réussit à unifier, sous la bannière des états de Savoie, une grande partie de la péninsule (à l'exclusion de Rome et de Venise) et à provoquer la proclamation du royaume d'Italie en 1861, ayant comme capitale Turin, puis Florence à partir de 1865.
En 1866, Venise est annexée au royaume d'Italie, suivie par Rome, en 1870. Ceci provoque le début d'une fracture entre l'État italien et l'Église qui durera jusqu'aux Accords du Latran, en 1929. La forme de gouvernement proclamée est celle d'une monarchie constitutionnelle, avec un parlement élu au suffrage restreint. Rome devient officiellement capitale de l'Italie en 1870.
En même temps, dans le Nord de la péninsule, se développe une puissante industrialisation liée aux capitaux d'une agriculture modernisée dans la plaine du Pô, les ressources hydroélectriques des Alpes et la délocalisations des industries du sud notamment textile vers le nord . Cette industrialisation se concentre essentiellement sur le « Triangle d'Or », Turin, Milan et Gênes. Le Sud reste dominé par la production agricole mais aussi par des structures agraires quasi féodales : c'est le système des latifundia, grandes exploitations aux propriétaires absentéistes et routiniers, aux ouvriers agricoles sous-payés et des microfundia, minuscules propriétés destinées principalement à l'auto-consommation. Cette situation économique conduit au développement du , mouvement insurrectionnel politique et social de l'Italie méridionale, violemment réprimé et donnera naissance au début de l'immigration méridionale.